dimanche 30 septembre 2012

Dernier jour pour Rêves d'automne

Et voilà, le festival Rêves d'automne de Baie-Saint-Paul s'achève aujourd'hui dimanche sous un ciel nuageux. Un peu de pluie est prévue... mais les peintres installeront quand même leurs chevalets dans la rue pour peindre devant le public. Au centre culturel, les peintres autochtones et québécois continuent leur résidence d'artistes. Et l'ambiance sera bonne de toute façon ! On peut compter sur les Québécois et leur bonne humeur légendaire. A découvrir...

Hélène Charland.

Raymond Weizineau (Atikamek).

Les sculptures de Gérard Thériault.



Une pièce consacrée aux contes
et légendes amérindiennes.

Jimmy Perron.

Mance Lanctôt.

Chantal Simard (Algonquine).

vendredi 28 septembre 2012

Les peintres au Parc des grands jardins

C'est parti pour la résidence d'artistes "Couleurs sur le monde". Depuis lundi, cinq peintres autochtones et trois peintres québécois partagent leurs savoir-faire. Mercredi, ils ont passé la journée au Parc national des grands jardins pour trouver dans ce lieu, où la nature est très belle, de l'inspiration pour leur futures toiles. Au programme, moult photos et balades au milieu des arbres.
Les artistes allochtones (québécois): Hélène Charland, Mance Lanctôt et Jimmy Perron qui l'an dernier avait peint une vache en fibre de verre, grandeur nature, pendant Rêves d'automne. Elle se trouve à l'hôtel La ferme à Baie-Saint-Paul où Humberto Pinochet en peint une autre, aujourd'hui et demain.
Les artistes amérindiens: Ginette Aubin (Malécite), Ernest Dominique (Innu), Raymond Weizineau (Atikamek) Margaret Orr (Crie) et Chantal Simard (Algonquine).
Le parc en images, par une journée où le soleil n'était pas au rendez-vous. Ce qui n'a pas empêché les artistes d'en apprécier la qualité des paysages et l'air pur qu'on y respire.






Sur la route du retour à Saint-Urbain, un petit "musée" genre bric-à-brac
où père et fils réalisent ces charmants personnages en sculptant le bois.


jeudi 27 septembre 2012

Mon endroit préféré à Baie-Saint-Paul

Le boisé du quai est un endroit magnifique. Au bout de la rue Saint-Anne, à 10 minutes en vélo du centre-ville de Baie-Saint-Paul, on se retrouve au bord du fleuve Saint-Laurent, sur une belle plage de sable fin par endroits. Le paysage de ce petit bout de paradis change selon les marées, basse ou haute, selon le temps, gris, ensoleillé et toutes les variantes entre les deux. Quelque soit le moment où l'on s'y rend, on en prend toujours plein la vue ! Sur cette plage se trouve la plus vieille goélette du Québec qui attend d'être rénovée. Pour découvrir l'histoire de cette goélette appelée "L'accalmie": http://www.laccalmie2.com/presentation.htm

Le boisé du quai, endroit apaisant et magnifique. Le ciel et le fleuve se rejoignent à l'horizon.

L'accalmie, dans un bien triste état.

Elle s'est échouée il y a 30 ans dans une petite baie voisine et a été remorquée jusqu'à Baie-Saint-Paul
où elle espère faire peau neuve et naviguer à nouveau un jour...

A marée basse, apparaît le foin salé.

On se croirait en bord de mer.

Lieu idéal pour se déstresser.

mardi 25 septembre 2012

Une palette de peintres

Lors de l'inauguration du 22e festival Rêves d'automne par les officiels vendredi soir, le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, a rappelé à quel point cette manifestation était bien ancrée dans sa ville. Et ce dans une région réputée être la plus belle de tout le Québec, notamment pour ses paysages et sa luminosité. Les peintres ne s'y sont pas trompés puisque la commune ne compte pas moins de 25 galeries d'art.
C'est d'ailleurs pour cette raison que la remise des prix du concours national de peinture se fait à l'occasion de cette inauguration. Un concours quasi-international, 9e édition cette année, puisque des Français ont envoyé leurs toiles pour y participer. Le jury, composé de trois personnes (Tex Lecor, Jacques Hudon et Marie-Andrée Otis) a eu à choisir 20 oeuvres sur plus de 200 en lice.
Cathy Martin, directrice du festival, a présenté le célèbre artiste québécois, vedette de cette édition, Tex Lecor, dont un des tableaux, "Le paysan" est l'emblème de "Rêves d'automne" 2012.
Autre parti pris de ce festival, et pas des moindres, la mise en valeur des invités de la résidence d'artistes "couleurs sur le monde": les Amérindiens, c'est-à-dire les Premières nations qui ont peuplé le pays. Pendant une semaine des peintres autochtones et allochtones vivront ensemble une expérience humaine et artistique qu'ils partageront avec le public.

Une vingtaine de lauréats pour le concours national de peintures.  Photo Humberto Pinochet.

Tex Lecor a animé une conférence devant une salle comble au musée d'art moderne de Baie-Saint-Paul.
Il a raconté son parcours de chanteur puis de peintre avec beaucoup d'humour. A 79 ans, il continue à aimer
les gens, la peinture et la vie. Et son public le lui rend bien. "Mon plus beau tableau est... celui que je vais peindre" !
Photo Humberto Pinochet. Retrouvez Tex Lecor sur son site: http://www.texlecor.com/

Tex Lecor (à droite) avec son ami peintre, Humberto Pinochet.  http://www.humbertopinochet.com/

Le festival dans la presse écrite (deux articles): L'hebdo Charlevoisienl'hebdo charlevoisien,
Et sur le petit écran de la télévision: http://vimeo.com/49982756

lundi 24 septembre 2012

La peinture en plein air

Le festival Rêves d'automne bat son plein depuis l'inauguration de vendredi soir. Samedi une des animations se passait au bord du fleuve Saint-Laurent, au boisé du quai, en bordure de forêt. Ambiance fort sympathique malgré les nuages qui ont empêché toute la journée le ciel de briller. Le lendemain dimanche, beau temps incroyable avec juste assez de vent pour profiter à fond du soleil automnal. Ce jour-là, une trentaine de peintres professionnels se sont installés dans la plus belle rue de Baie-Saint-Paul, la rue Saint-Joseph, pour peindre leur environnement. Une animation très très fréquentée.
Retour sur cette fin de semaine en images.
Ci-dessous au boisé du quai, pas d'âge pour commencer la peinture, sous l'oeil attentif d'Elsa Boisjoly.



Yolande-Okia Picard a régalé le public avec ses contes
et légendes amérindiennes issus de son peuple Huron-Wendat. 

Chantal et sa mère animent un site amérindien à Baie-Saint-Paul, Teueikan,
où elles mettent en scène les rituels et coutumes des Algonquiens.

Pendant tout le week-end, Laurence Vallières a peint une
vache en fibre de verre, pour promouvoir la vache
canadienne en voie d'extinction.

Dans la rue Saint-Joseph, une oeuvre collective
est réalisée tout au long de la journée par tous
ceux qui veulent bien prendre le pinceau.

Benoît Lévesque entrain de coucher sur la toile
le magnifique paysage qu'il a sous les yeux.

Rénald Gauthier entrain de peindre une des maisons typiques de la rue Saint-Joseph.

La plus jeune peintre de la rue, Zoé âgée de 1 an !

Toujours du monde pour participer au tableau collectif.

Ernest Dominique, peintre amérindien.

Jean-François Racine à l'oeuvre, à côté d'une bénévole chargée de surveiller les enchères puisque le public
pouvait acquérir les tableaux peints ce jour-là devant eux.

Humberto Pinochet, toujours très inspiré
 ici par un feu dans les bois.

Elsa Boisjoly et ses coquelicots. Son signe distinctif, les papillons que l'on retrouve dans chaque toile.
Photo Patricia Martin.

La foule dans la rue Saint-Joseph pour admirer ses maisons, ses montagnes au loin et ses peintres.
Photo Patricia Martin.

Plus que quelques minutes afin la fin des encans silencieux (enchères) et les heureux acheteurs
partiront avec les tableaux achetés.

Un concours de dessin a été organisé pour les enfants et les prix ont été remis par le célèbre peintre
invité du festival, Tex Lecor.

Et cette belle journée s'est achevée par un barbecue géant pour les artistes et les bénévoles. Au "fourneau", un artiste-cuisinier qui excelle dans les deux disciplines, Humberto Pinochet, et son ami bénévole, Derek Côté.

samedi 22 septembre 2012

Le Japon sous les pinceaux des peintres québécois


L’an dernier, le festival de peinture Rêves d’automne accueillait une délégation de peintres japonais à Baie-Saint-Paul. Pendant une semaine, ils ont partagé leur savoir-faire avec quatre peintres québécois en particulier, et avec tous ceux qui se sont intéressés à leur art. Une rencontre très riche, tant humaine qu’artistique. En avril dernier, Chantal Julien, Chantal Ouellet, Benoît Lévesque et Jean-François Racine ont fait le voyage dans l’autre sens et ont passé 22 jours à l’heure nippone. Un périple qui les a marqués, chacun à leur façon. Ils en ont ramené des milliers de photos pour coucher sur la toile leurs souvenirs du pays du soleil levant.
Hier, vendredi 21 septembre, l’édition 2012 de Rêves d’automne s’ouvrait avec le vernissage de l’exposition des toiles des peintres québécois, de retour du Japon. Elle est visible à la bibliothèque de Baie-Saint-Paul jusqu’au 6 octobre.

La gang des quatre: Jean-François Racine, Benoît Lévesque, Chantal  Julien et Chantal Ouellet.


Paroles de peintres

L’influence du Japon se remarque dans les tableaux très lumineux de Benoît Lévesque dont le thème de prédilection est la nature. On y reconnaît les cerisiers en fleurs, avec une prédominance de la couleur rose. « Nous avons séjourné là-bas exactement pendant cette période si belle où l’on observe une explosion de couleurs quand les cerisiers fleurissent », livre l’artiste encore très enthousiaste à  l’évocation de son séjour. Ce qui l’a marqué aussi c’est le très grand respect des Nippons pour le métier d’artiste. « Ils sont artistes pour la vie et aiment les choses bien faites, ils prennent le temps de réaliser leurs œuvres ». Cette rencontre a également fait tomber les préjugés sur l’art japonais. « Il ne se limite pas à la calligraphie et aux techniques anciennes, la peinture explose dans différents styles au Japon, autant qu’à Paris ou à  New-York », ajoute Benoît Lévesque. Pour un amoureux de la nature comme Benoît, le Japon a été une fantastique source d’inspiration. En effet, 130 millions de Japonais vivent sur 30% du territoire, le reste est recouvert de montagnes et de grands arbres.« Depuis mon retour, ma vision de la nature est plus douce, plus épurée», conclut l’artiste.

Les tableaux de Benoît Lévesque.

Chantal Julien a couché sur quelques-unes de ses toiles des personnages aperçus dans les rues au Japon, sans oublier pour autant son thème favori, les paysages. C’est ainsi qu’on découvre un vieux monsieur sur son vélo, coiffé d’un petit chapeau et une rue avec des passants sous la pluie. Chantal, comme ses autres compères, a été marquée par les geishas. Et plus exactement par les Geïko, les geishas de Kyoto. Faute d’avoir pu assister à leur spectacle dans le quartier de Gionz, les Québécois ont joué les paparazzis à la sortie de la représentation. Et le visage de l’une de ces dames, qui sont des artistes accomplies, est reproduit sur l’un des tableaux de Chantal. « Le plus dur est de réussir à peindre les yeux », confie Chantal qui s’est passionné pour le Japon dont elle apprend la langue et a déjà le projet d’y retourner. Elle aussi a été impressionnée par le soin et la minutie que les peintres japonais apportent à leur travail. « Ils prennent le temps de bien faire les choses et sont très soigneux, dans toutes les professions ! J’ai été surprise de voir que les chauffeurs de taxi portaient des gants blancs pour conduire », raconte-t-elle. Pendant une journée, avec sa collègue Chantal Ouellet, elle a porté le kimono traditionnel. Loin d’être vexés par ce qu’ils auraient pu prendre pour un déguisement, les anciens ont été touchés par cette attention portée par les Québécoises à leur culture.





Le vélo, de Chantal Julien.











Quant à Jean-François Racine, son regard d’artiste est toujours proche de celui de sa formation initiale, les sciences politiques. Derrière cette très grande politesse des Japonais et leur culture si riche, il détecte un grand antagonisme entre les générations. « Un peu comme chez les Amérindiens », précise-t-il en faisant un parallèle avec les invités du festival Rêves d’automne de cette année. Pour lui, « la nouvelle génération est perdue entre la culture des ancêtres et le capitalisme actuel ». Il a également été très surpris par la place que prennent les mangas (des bandes dessinées japonaises) dans la vie des Japonais, et notamment des plus jeunes. « Dans les rues des grandes villes, j’avais l’impression que les gens sortaient tout droit des mangas ! Ils ont souvent l’air androgyne et surtout je les sentais extrêmement seuls », ajoute l’artiste qui a peint ses « personnages » de mangas. Autre paradoxe noté par Jean-François, le gaspillage énergétique dans les grandes villes où les enseignes publicitaires sont allumées en permanence. Alors que depuis la catastrophe de Fukushima, l’Etat nippon a décidé de fermer les 54 autres centrales nucléaires du pays.







Les rues des grandes villes peintes par Jean-François Racine.









Chantal Ouellet a trouvé le Japon merveilleux. « Ce voyage m’a donné le goût de continuer dans mon envie de peindre », explique la jeune femme dont l’activité professionnelle est parfois trop prenante pour qu’elle puisse se consacrer à sa passion, la peinture. Si elle a apprécié la qualité d’écoute et le perfectionnisme des artistes japonais, elle a tout de même vécu « le choc des cultures ». Au retour, Chantal Ouellet a peint un samouraï à trois têtes, symboles de ses divers traits de caractères : bon, méchant et neutre. D’un coup de pinceau, elle a « décapité » ce personnage symbolique de l’histoire du Japon. « J’ai fait jaillir de ses trois têtes des oiseaux, symboles de la liberté d’esprit et de la libération du conflit intérieur », conclut-elle. Tout comme Chantal Julien, elle s’est mise à l’apprentissage du japonais et prépare déjà un nouveau séjour dans ce pays dont les habitants ne sont pourtant pas « faciles à approcher ».









Le samouraï à trois têtes de Chantal Ouellet.

vendredi 21 septembre 2012

Petit tour à Tadoussac pour voir les baleines

Baie-Saint-Paul sous un soleil radieux: un paysage magnifique.
La veille du démarrage du festival "Rêves d'automne", petite balade touristique à Tadoussac, un village bien connu pour ses croisières au large du fleuve Saint-Laurent pour tenter de voir les baleines.
Prochain article très bientôt sur le démarrage du festival, voir site.
Un phare au large du fleuve Saint-Laurent.

Plus facile de voir les phoques (et de les photographier) que les baleines dont on apercevait que le dos.

Magnifiques reflets du soleil sur l'eau.

Tadoussac et son petit port de plaisance.

Image de carte postale, la chapelle de Tadoussac, premier poste de traite de la fourrure à l'époque de Jacques Cartier en 1535 et pilier de la colonisation de la Nouvelle France.

Patricia, en admiration devant les tableaux d'Humberto Pinochet au café de la bohème à Tadoussac.