lundi 30 septembre 2013

Festival de peinture "Rêves d'automne" 2013

Un clin d'oeil à tous les amoureux du Québec et plus particulièrement de la région de Charlevoix où se tient la 23e édition du festival "Rêves d'automne" depuis le 27 septembre jusqu'au 6 octobre.

A découvrir dans ce visuel : (cliquez) Dimanche sur la rue Saint-Joseph

La même rue Saint-Joseph en 2012, avec le peintre Jean-François Racine.

lundi 5 août 2013

Petit clin d’œil à la rue Saint-Jean-Baptiste de Baie-Saint-Paul dans la région de Charlevoix.
Cliquez sur le lien vers la chanson: Une chanson d'Isabelle Simard

Chaque année en septembre, des peintres s'installent dans la rue Saint-Jean-Baptiste à l'occasion
du festival de peintures "Rêves d'automne".

lundi 1 juillet 2013

Isabelle Simard chante sa vie

Une très belle chanson bien mélancolique d'Isabelle Simard qui habite à Baie-Saint-Paul et a filmé son clip sur la plage de sa ville, près de l'Acalmie, une goélette naufragée. Un très bel endroit de Baie-Saint-Paul que j'adore au bord du fleuve Saint-Laurent.

Chanson à écouter et à voir : Minuit moins toi (cliquez sur ce lien).


Isabelle Simard au festival de la chanson à Tadoussac, en juin 2012.
Photo Albert Weber



samedi 29 juin 2013

Le grand prix Symposia 2013 pour le festival Rêves d'automne

Une fois de plus le festival de peinture Rêves d'automne de Baie-Saint-Paul a été récompensé. A voir, cliquez sur le lien ci-contre. Rêves d'automne récompensé

Egalement sur Facebook : Sur Facebook

Les peintres réalisent leurs toiles dans la rue, devant le public. Ici dans
la rue  typique Saint-Joseph, avec  Jean-François Racine.

Des centaines d'artistes sont réunis pour le festival Rêves d'automne
qui se déroule sur  une dizaine de jours en septembre-octobre chaque année.



vendredi 7 juin 2013

Festival de la chanson à Tadoussac

Pour les chanceux qui sont dans la région de Tadoussac en ce moment. A découvrir, (cliquez ci-dessous) le festival de la chanson, du 13 au 16 juin, dans un cadre idyllique.
Le festival de la chanson de Tadoussac

Le port de Tadoussac, célèbre pour ses baleines... et son festival de chansons.



Semaine acadienne en France

A découvrir, la semaine acadienne à Saint-Aubin-sur-Mer dans le département du Calvados, en Basse-Normandie. Une des invités de marque, la chanteuse québécoise Marie-Jo Thério (cliquez ci-dessous).

Marie-Jo Thério en concert en France cet été


Marie-Jo Thério, invitée de la semaine acadienne. 

Des vacances en Gaspésie

Petit tour en Gaspésie... une idée de destination pour les prochaines vacances ?

Une vidéo en un clic : La Gaspésie en images


Le rocher percé. 

mardi 14 mai 2013

"Rêves d’automne" : consécration internationale


Cathy Martin, directrice du festival "Rêves d'automne" à Baie-Saint-Paul.

Lors du Gala de l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec, le 11 mai dernier à Drummondville, "Rêves d’automne", festival de peinture a obtenu le « Grand Prix Symposia ». Un prix de prestige qui récompense un événement en arts visuels s’étant démarqué par son rayonnement, ses retombées artistiques, touristiques et économiques. La sélection s’est faite parmi 206 symposiums au Québec. Les critères de sélection ont été établis aussi en fonction des services offerts aux artistes, des efforts apportés à la sensibilisation des visiteurs aux arts visuels, de l’originalité du choix de la thématique, de la sélection des artistes qui y participent et de la valeur de l’équipe organisatrice.

vendredi 19 avril 2013

Petite vidéo sympa sur le festival Rêves d'automne 2012 au Québec, à Baie-Saint-Paul. Un dimanche sur la rue St Joseph où les peintres laissaient aller leur créativité en couchant sur la toile les paysages et les maisons typiques de cette rue. Sur la musique de Yann Tiersen du film Amélie Poulain.

Un dimanche de festival de peinture à Baie-Saint-Paul.

lundi 18 mars 2013

Petit tour au musée acadien de Bonaventure

Petite île au Marteau dans l'archipel de Mingan (Côte-Nord - Duplessis). 
Crédit photo : Nelson Boisvert

En attendant de ramener mes propres images de la Gaspésie que j'ai hâte de découvrir, je vous propose de "visiter" cette belle région et son musée acadien du Québec à Bonaventure, à l'aide de photos et de textes, fournis par le musée et l'office de tourisme du Québec maritime.


Le musée acadien du Québec à Bonaventure.

Le musée acadien du Québec, c'est d’abord un lieu d’histoire et d’ethnologie relatant la vie fascinante et émouvante des Acadiens. Il est aussi devenu une véritable place publique où de nombreuses activités culturelles et éducatives favorisent la découverte et le partage de ce riche patrimoine acadien.

Aujourd’hui, plus d’un million de Québécois ont des racines acadiennes. En Amérique du Nord, quatre millions de personnes sont de descendance acadienne.

Tous les mercredis soirs de juillet à la mi-août des spectacles sont organisés.

Le Musée acadien du Québec est situé dans la magnifique région touristique de la Gaspésie, à Bonaventure, au coeur de la Baie-des-Chaleurs.

Une exposition pour découvrir le patrimoine architectural
de Bonaventure des années 50.

L'église de Bonaventure date de 1860. Elle est classée parmi les plus belles du Québec.


La Gaspésie est devenue une incontournable destination touristique, grâce à ses paysages de carte postale, mais aussi à ses habitants accueillants qui forment une véritable mosaïque culturelle. Longue péninsule baignant dans les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, la Gaspésie charme par ses paysages contrastés, de la douce campagne vallonnée à la montagne surplombant la mer. Villages de pêcheurs, villages agricoles, petites villes dynamiques construites à l’embouchure des rivières, l’homme a su y bâtir sa place tout en conservant celle de la nature. La Gaspésie fait partie du "Québec maritime" qui comprend aussi les régions touristiques de l’est du Québec : le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord (Manicouagan et Duplessis) et les Îles de la Madeleine.


Passerelle de la rivière MacDonald, dans la réserve faunique de Port-Cartier – Sept-Îles
Crédit photo : Éric Marchand

Terre d’accueil, la Gaspésie a été façonnée par les cultures et traditions de ses différents peuples fondateurs. Elle vibre aujourd’hui de cet apport ethnique, culturel et religieux unique au Québec. L'identité gaspésienne se manifeste de nos jours à travers l’architecture des maisons, les églises de confessions différentes, les jardins et les arts. Elle s’entend aussi dans l’accent, le vocabulaire et les chansons des diverses communautés qui forment la Gaspésie moderne. Nombre de lieux historiques, de musées et de lieux d’interprétation relatent l’histoire et le talent des Gaspésiens d’hier et d’aujourd’hui.

Phare du cap Gaspé, dans le parc national du Canada Forillon (Gaspésie)
Crédit photo : Jean-Pierre Huard/Tourisme Gaspésie


L’identité gaspésienne se découvre aussi à travers sa cuisine, ses artistes et ses artisans. Sur la table, on retrouve le goût recherché du homard, du crabe des neiges, des crevettes nordiques, de poissons frais et de produits du terroir. Les boutiques, ateliers et galeries d’art, pour leur part, font découvrir des artistes et des artisans qui inventent, à partir de techniques et de produits séculaires, un monde nouveau et rafraîchissant.


vendredi 15 février 2013

Ici naquit Montréal

Il y a mille et une façons de découvrir un pays. Pour se familiariser avec l'histoire du Québec et de Montréal, un petit tour au musée de Pointe-à-Callière s'impose.

L’exposition permanente du musée, "Ici naquit Montréal" permet aux visiteurs, grâce à un parcours souterrain inédit, de découvrir six siècles d’histoire de la période amérindienne à nos jours. Et pour mieux profiter de la visite, en guise d'introduction, un spectacle multimédia de 18 minutes est présenté dans une salle surplombant des vestiges archéologiques. Un étonnant voyage dans le temps intitulé "Signé Montréal" et réalisé par une entreprise montréalaise, "Moment Factory". L'impression d'immersion est totale, grâce à un écran de 270 degrés. Une muséographie des plus attractives. 


Une projection in situ "Signé Montréal", une immersion au coeur de l'action et de l'histoire de Montréal.
Projetée sur un écran de 270 degrés et sur les vestiges de la ville. (Photo Alain Vandal)

Seul grand musée d'archéologie au Québec et au Canada, "Pointe-à-Callière" a été construit sur des sites historiques et archéologiques qui permettent de retracer l'histoire de Montréal, du Québec et du Canada. Une intéressante et originale façon d'appréhender l'histoire de ce vaste pays, depuis ses premiers habitants, les Amérindiens, au XIVe siècle, jusqu'au Montréal d'aujourd'hui.


Les Amérindiens vivaient dans des maisons longues aux toitures en écorce d'orme ou de thuya.
Les femmes cultivaient les haricots, citrouilles, tournesols et maïs. (Montage Moment Factory)

La naissance de la ville de Montréal date du 17 mai 1642. Ses fondateurs sont Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve. Avec une cinquantaine de personnes, ils ont débarqué sur cette pointe de terre (appelée Pointe-à-Callière, site de l'actuel musée) formée par la rencontre du fleuve Saint-Laurent et d'une petite rivière. Symboliquement  le musée a ouvert ses portes un 17 mai... 1992. Le Musée doit notamment sa réalisation aux importantes découvertes archéologiques effectuées sur les lieux dès les années 1980. Inauguré en 1992 dans le cadre des fêtes entourant le 350e anniversaire de Montréal, il est le résultat de plus de dix ans de fouilles. En fouillant le sous-sol de la Pointe-à-Callière, les archéologues ont mis au jour un site historique irremplaçable. Déposé sur des sols qui témoignent de plus de 1000 ans d'activité humaine, le musée abrite des vestiges architecturaux remarquables, mis en valeur in situ dans un respect absolu de leur intégrité.



Une présentation attractive. (Photo Michel Julien)



Dans le sol du musée, sous des vitres, des maquettes de Montréal à différentes époques.
Une découverte ludique pour les enfants et les plus grands. (Photo Jacques Nadeau)


Les vestiges du premier cimetière catholique de Montréal de 1643, à son emplacement d'origine.
Le musée a été construit sur des vestiges archéologiques ainsi mis en valeur.

A côté de l'exposition permanente sur les origines de la ville de Montréal, le musée Pointe-à-Callière présente des expositions temporaires. Actuellement et jusqu'au 31 mars, les visiteurs peuvent découvrir la vie des Samouraïs, ces guerriers mythiques qui ont régné pendant 700 ans sur le Japon. L'exposition est intitulée "Samouraïs - la prestigieuse collection de Richard Béliveau".

L'exposition met en valeur 19 armures complètes de Samouraïs, 33 masques et 25 casques. (Photo Alain Vandal)

Contact musée: www.pacmusee.qc.ca 

mardi 12 février 2013

Bienvenue chez les Autochtones

Le tourisme autochtone a fait l'objet d'une page "voyages" dans un quotidien régional alsacien, les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), le samedi 9 février 2013.

Extraits

La culture amérindienne est millénaire… même si les Européens ne l’ont découverte qu’au XVIIe siècle. Et pourtant, l’histoire des Premières nations du Québec est assez mal connue.  Mais la tendance s’inverse et les rencontres se font, notamment grâce à  l’art et au tourisme. « Les touristes recherchent des hébergements insolites, des contacts authentiques et s’imprègnent de la culture autochtone», explique Sébastien Desnoyers, conseiller aux communications de Tourisme Autochtone Québec. Une occasion presque militante pour les Onze Premières nations de se faire connaître.

Hébergement original, sous tipis. (Document remis)

Le tourisme autochtone est une des façons de découvrir le Québec. « Le nombre de touristes pour ce secteur a augmenté. En 2010, nous avons recensé 816 000 visiteurs dont 58% viennent du Québec suivis par 18% d’Européens, pays francophones en tête. Les Américains représentent 15% et les Canadiens hors Québec, 8% », analyse encore Sébastien Desnoyers qui souligne l’intérêt des Québécois pour les Autochtones. Et pour l’économie, cela représente 3400 emplois.


Dernières nouvelles d'Alsace 9/02/2013



Plus d'infos, Petit tour en images chez les Amérindiens(vidéo de Tourisme Autochtone Québec), ou sur le site, www.tourismeautochtone.com



mercredi 6 février 2013

Montréal, une ville qui bouge

Multi-ethnique, artistique, écologique. Les adjectifs pour définir Montréal ne manquent pas. Mélange harmonieux entre une ville américaine et européenne, cette grande métropole mérite qu'on s'y arrête plus d'une journée.

Montréal, un mélange d'architecture ancienne
et moderne avec ses gratte-ciels.

Plus importante ville francophone d'Amérique, Montréal compte environ 1 million et demi d'habitants, 4 millions avec son agglomération. Parmi eux, plus de 80 groupes ethniques qui vivent en bonne intelligence. Malgré sa taille, 500 km² d'étendue sur une île, et ses 19 arrondissements, Montréal n'est pas une ville stressante et les Québécois sont plutôt doués pour cultiver une certaine douceur de vivre. En témoignent notamment les nombreux bistrots et restaurants où ils se retrouvent pour jaser (bavarder).

La ville souterraine et ses galeries marchandes.

Le magasinage (shopping) est aussi un point fort dans cette ville avec une rue Sainte-Catherine longue de 15 km et dotée de pas moins de 1200 boutiques ! Sans compter les 33 km de "ville souterraine" où l'on peut magasiner sans subir les aléas du climat. Par ailleurs, les Montréalais adorent le vélo. Ils seraient près de 22 000, matin et soir, à utiliser ce moyen de transport écologique. Les pistes cyclables s'étendent sur 380 km, et des bicyclettes sont disponibles grâce à un système de location en plein développement: Bixi

Montréal est plutôt bien lotie en musées, il y en a 33, à visiter individuellement ou grâce à un pass: jardin botanique, beaux-arts, histoire, archéologie, etc. Et pour se cultiver, tout en faisant la fête, les Québécois sont très forts aussi. Les festivals de musique sont nombreux à travers ce pays qui se bat en permanence pour la sauvegarde de la langue française et de la chanson francophone. La réputation en la matière est mondiale avec notamment le festival international de jazz de Montréal qui se tient en juillet. A cette occasion, de nombreuses représentations sont données gratuitement dans les rues. Et pour que le Québec continue à "produire" moult artistes dans tous les domaines, le pays encourage les talents en devenir à s'exprimer à travers les "maisons de la culture".
En ce moment, et jusqu'au 3 mars, de drôles d'installations ont pris d'assaut la place des Festivals et l'Esplanade de la place des Arts. Appelées "Iceberg", ces structures métalliques participent à l'évènement "Luminothérapie" dont l'objectif est d'apporter de la lumière dans la grisaille de l'hiver.

Lorsque l'on passe sous ces structures métalliques, elles s'illuminent
et diffusent de la musique. Une déambulation très relaxante !

Rue typique des quartiers de Montréal avec ses escaliers extérieurs.

Montréal se caractérise aussi par ses quartiers bien distincts. "Les lampadaires sont différents d'un quartier à l'autre, c'est d'ailleurs comme cela que l'on se rend compte que l'on passe de l'un à l'autre", explique amusée la guide Ruby Roy. Sinon les plans de l'office de tourisme sont très bien faits et les Montréalais toujours prêts à vous renseigner.

Dans le Vieux-Montréal, sur la place d'Armes où se trouve la basilique Notre-Dame, quatre siècles d'histoire attendent le visiteur, à travers l'architecture des bâtiments de la place.

Place d'Armes à la sortie de la basilique.
La basilique Notre-Dame où Céline Dion s'est mariée en 1994.

C'est aussi à Montréal qu'est née la tradition désormais québécoise du "smoked meat" (viande fumée) qui se mange entre deux tranches de pain, de mie très souvent, et chez Schwartz's avec du pain de seigle. Situé sur le boulevard Saint-Laurent depuis ses origines, en 1928, la célèbre charcuterie hébraïque attire la foule qui fait la queue devant le magasin pour déguster le fameux sandwich. C'est un immigrant juif de Roumanie qui s'est installée là il y a plus de 80 ans. Et le succès ne s'est jamais démenti pour cette viande fumée chaque jour puis cuite à la vapeur pendant 3 heures, assaisonnée avec un mélange d'épices et de fines herbes, sans agent de conservation ! En mars 2012, l'établissement a été racheté par René Angélil, le mari de Céline Dion...

Le smoked meat, une spécialité québécoise... venue de Roumanie !

Des petits magasins typiques, proposant des produits locaux, il y en a presque à tous les coins de rues. Et les touristes sont invités à s'y approvisionner plutôt que de s'engouffrer dans les chaînes "standards" que l'on retrouve dans le monde entier. L'office de tourisme appelle cela du "tourisme positif", une belle façon d'être vraiment dépaysé et de goûter les produits locaux. Ainsi, "Le Fromentier", une célèbre boulangerie artisanale de la rue Laurier Est, propose-t-elle 25 types de pains différents. Le samedi, on peut y déguster, par exemple, un pain nommé "Révolution noire", à base de chocolat noir et de canneberges, délicieux !

Un pain original, "Révolution noire", servi avec le sourire !

Toujours rue Laurier, mais côté Ouest, "Les Touilleurs" (eh oui les Québécois n'ont pas leur pareil pour trouver des noms originaux !) se veulent "un endroit de partage et d'apprentissage sur l'expérience culinaire". Dans leur magasin, ils organisent des ateliers culinaires (un cours de cuisine où chacun met la main à la pâte) qui ont tellement de succès qu'il faut faire très vite pour s'y inscrire !

Dans la boutique des "Touilleurs" on apprend à cuisiner de bons petits plats.

Renseignements complémentaires sur Montréal : Office des congrès et du tourisme du grand Montréal

samedi 2 février 2013

Un village complètement givré

A Montréal, un village des neiges éphémère s'installe sur l'île Sainte-Hélène, de janvier à mars, au coeur du parc Jean-Drapeau. Il est composé d'igloos polaires et comprend un hôtel de glace de 24 chambres, deux restaurants, un bar et même une chapelle où de vrais mariages sont célébrés !

Des chambres et suites à thèmes pour cet original hôtel de glace.

Cette année la thématique du village des neiges est la ville de New-York. Et l'on retrouve "la grosse pomme" en filigrane dans la décoration de certaines chambres. Avec une touche d'humour pour la "-21" qui évoque à la fois la température de la pièce et la date du 21 décembre, censée être la fin du monde ! Il n'en fut rien heureusement... Sur le mur de cette chambre (photo du haut), la statue de la liberté est effondrée au pied du lit. Si le village n'est pas fait pour durer, il est conçu pour assurer une sécurité maximum pour ceux qui s'y aventurent. L'hôtel de glace est soumis aux même règles qu'un établissement traditionnel. Il est par exemple équipé d'extincteurs et de détecteurs de fumée.

Manger au restaurant et boire un verre (sans glaçons !)
dans un igloo, une expérience unique.


Pour l'ensemble du village, 40000 m3 de neige artificielle ont été utilisés. Celle-ci est plus dense que la neige naturelle. Et vu les quantités nécessaires, la "vraie" n'aurait pas suffi. Pour créer une chambre d'hôtel, ça prend 1 à 3 journées à un sculpteur sur glace. Et pour bâtir la totalité du village, il a fallu 30 jours à 50 hommes qui se sont relayés 24h /24. Pour le détruire à la fin de la saison, ce sont de grosses pelles mécaniques qui vont s'y coller.

Un vrai travail d'artiste que de sculpter la neige
pour  personnaliser les chambres d'hôtel.

Alors si l'on en croit ceux qui ont passé une nuit dans un lit de glace, mais tout de même sur un matelas douillet et dans un sac de couchage prévu pour dormir jusqu'à - 30°, "l'expérience est fabuleuse !" Avant d'être "lâchés" dans leur chambre, les clients sont briefés par l'équipe. Dormir à ces températures négatives nécessite un minimum de précautions. Et pour ceux qui finalement abandonnent en cours de route, il ne sont pas nombreux, le repli dans un hôtel "normal" est possible jusqu'à 2h du matin. Le parcours conseillé avant de s'endormir dans les bras de Morphée est de prendre un verre au bar, de faire une virée dans un spa extérieur bien chaud, de prendre un dernier cocktail puis de se glisser dans le sac de couchage et de dormir avec une tuque ! (un bonnet en québécois). Et le lendemain matin, un chocolat chaud est servi dans la chambre.

De vrais mariages sont célébrés sur le site. (Photo Village des neiges)

Pour les frileux qui n'osent pas de suite tenter l'aventure d'une nuit glaciale, une soirée au restaurant est également une expérience assez fun. On garde son manteau pour y manger, en faisant bien attention de ne pas poser quelque chose de chaud sur la table directement, sous peine de la voir fondre ! Les mets sont délicieux, préparés par le chef Matthieu Saunier, originaire du sud de la France. Les plats sont préparés à l'hôtel InterContinental de Montréal, un des partenaires du village des neiges pour la restauration et l'hôtellerie, puis réchauffés sur place.
Et quand un sympathique Québécois raconte le village des neiges, avec l'accent, c'est encore plus cute ! (voir vidéo ci-dessous).


Information complémentaires: www.tourisme-montreal.org

mercredi 30 janvier 2013

Destination ChocoMotive!

Pour remettre sa pendule à l'heure... de Montebello.

Avant de quitter ce petit village de Montebello, un millier d’habitants environ, petit tour dans les rues à la recherche du cadran solaire. De type équatorial polaire, il a été construit en 1990, en acier inoxydable, pour rappeler que l’heure de l’Est du Canada est calée sur celle de Montebello, une référence de par sa situation géographique. L’occasion pour les visiteurs de remettre leurs pendules à l’heure !


Les gourmands ne seront pas en reste en s’arrêtant à la ChocoMotive, la chocolaterie de Gaëtan Tessier et Luc Gielen, artisans chocolatiers installés dans l’ancienne gare de Montebello transformée en économusée (*) du chocolat. Et en plus, leur chocolat est bio et équitable, c’est-à-dire qu’il permet à ceux qui le récoltent, des Péruviens en l’occurrence, de vivre de leur travail. L’an dernier, ce sont près de 8000 kg de fèves de cacao qui ont ainsi été importées pour régaler les palais québécois. Et si vous questionnez Gaëtan il se fera un plaisir de partager avec vous sa passion.

(*) Un économusée a pour mission de mettre en valeur les métiers et savoir-faire traditionnels selon un concept breveté. Le réseau économusée regroupe des entreprises artisanales de métiers d’art ou agroalimentaires qui ouvrent leurs portes au public. Une expérience interactive de tourisme culturel. Ce réseau a été fondé par Cyril Simard qui voulait sauvegarder la papeterie Saint-Gilles de Saint-Joseph-de-la-Rive, dans la région de Charlevoix. Aujourd’hui le réseau économusée réunit 60 entreprises, dans 13 régions du Québec, 4 provinces du Canada atlantique, en Colombie britannique et même en Europe du Nord.

L'ancienne gare permet d'arriver... directement dans la chocolaterie !

A suivre bientôt, ma virée à Montréal.

La vie de château à Montebello


En se promenant à Montebello, dans l’Outaouais, le regard du visiteur est attiré par une énorme construction en bois rond (rondins) qui serait la plus grande au monde. Elle abrite un luxueux hôtel de la chaîne Fairmont, « Le château Montebello ». Ce lieu de villégiature exceptionnel est réputé pour son charme rustique et élégant. Très cosy, il est installé dans un immense cadre naturel qui permet de multiples activités, été comme hiver : canot, pêche, randonnée, golf, motoneige, raquettes, traîneaux à chiens, etc.

Un foyer énorme dans le hall de l'hôtel (Photo du haut Géraldine Rué).
Une architecture originale en bois rond pour le château Montebello.
Vue sur le parc, avant le lever du soleil.

Dépaysement garanti lorsqu’on pénètre dans le hall d’accueil du château Montebello. Une énorme cheminée centrale, autour de laquelle sont disposés de nombreux fauteuils et canapés, invite au cocooning (désolée pour l’anglicisme !). Pour un peu, on se croirait dans un vieux manoir écossais ! C’est que le lieu est chargé d’histoire. Construit en 1930, en moins de quatre mois par 3500 ouvriers, avec du cèdre rouge de Colombie britannique, ce qui fut d’abord un club privé devint un hôtel dans les années 1970. Doté de 200 chambres, qui ont été régulièrement rénovées, l’hôtel accueille 50% de clientèle familiale et 50% de groupes, principalement des entreprises qui organisent des séminaires. L’hôtel possède aussi un vaste territoire privé de 265 km², avec 65 lacs et chalets retirés… sans électricité et nouvelles technologies. Idéal pour un retour, momentané, à la nature.

Une piscine olympique au sein du château, ainsi qu'un spa et un institut de beauté.

Le prix des chambres n’est pas à la portée de toutes les bourses (à partir de 200€ environ la nuit), mais de nombreux forfaits sont proposés pour découvrir le château sans se ruiner. Il est également possible de visiter le parc sans y loger. Côté restaurant, la carte reste abordable et la cuisine est entre les mains d’un chef alsacien, Serge Jost. Celui-ci mêle avec succès les traditions gastronomiques européennes à celles du terroir local, y ajoutant une influence asiatique et une présentation toute contemporaine. Sa cuisine célèbre la richesse des produits québécois, en particulier ceux de la région de l'Outaouais. « Je crois en une cuisine simple et diététique, présentée de manière sobre et élégante, qui permette aux arômes naturels, aux couleurs et aux textures de chacune se révéler par elle-même tout en se complimentant mutuellement», explique le chef qui a grandi dans la région Strasbourgeoise, à Dorlisheim. Dès 1991, il quitte l’Alsace pour Hong Kong puis le Québec à partir de 1996 et Montebello à partir de 2006 (voir biographie complète dans onglet).

Une leçon de motoneige par Luc (à droite sur la photo de gauche), frissons garantis !
Pause repas au chalet des Pins, devant un feu de cheminée bienvenu.

Courriel pour les activités du château dont la motoneige, le ski de fond, le traîneau à chiens et bien d'autres encore : lcm.sports@fairmont.com

dimanche 27 janvier 2013

Chez nos amis les bêtes

Le jeune orignal Brume est né en captivité au parc Oméga en 2010. Il a pour  "meilleure amie" une chèvre !
 Cet animal, le plus imposant d'Amérique du Nord à l'âge adulte, est aussi le "chouchou" de la guide Azalée.

En toute liberté !


Le parc se visite en partie en voiture
et les animaux viennent saluer les visiteurs !
A une heure seulement de Montréal, dans l'Outaouais, le parc Oméga permet à ses visiteurs de vivre une belle expérience au milieu de la vie sauvage. C'est en voiture que l'on parcourt cet immense territoire peuplé d'un nombre incroyable d'animaux. Ils sont plus de 500 à vivre dans ce lieu où les familles peuvent passer une journée à découvrir de multiples espèces: loups, bisons, cerfs, wapitis, bouquetins, etc. Un sentier de 12 km permet d'observer depuis sa voiture, ou son car scolaire, la vie des animaux sauvages. Le parc est ouvert toute l'année. Des aires de promenade, de jeux et de pique-nique sont aménagés le long des sentiers et aux abords des étangs.
Dans la famille des cervidés, ils sont nombreux à peupler le parc. Les plus grands sont les orignaux, ensuite les wapitis. Sans oublier les rennes (comme ceux du Père Noël...), les cerfs élaphe et les nouveaux-nés, les faons. Tous ces cervidés, et leurs amis bouquetins, s'approchent des voitures qui ont les vitres baissées et sont nourris par les visiteurs avec les carottes achetées à l'entrée. Grands moments d'émotions garantis !

Un grand nombre de cervidés.

Bisons, ours noirs et loups.

Des loups arctiques.


Le parc Oméga s'étend sur un immense territoire
de 2200 acres (soit 800 hectares environ).




mardi 22 janvier 2013

Marcel a du chien !




Marcel, organisateur de sorties en chiens de traîneau très fun. 

Après être venue deux fois au Québec pour voir ses belles couleurs d'automne à Baie-Saint-Paul, je me suis laissée tenter par la découverte de la saison hivernale... moi qui suis frileuse et pas très sportive. Côté température, j'ai été un peu "déçue". Dame nature ne se commande pas et la semaine que j'y ai passé était plutôt clémente. Le thermomètre frôlait les zéros degrés en journée, ce qui a eu pour principale conséquence un ciel gris. A cette époque la température peut descendre jusqu'à - 40° ! Je l'ai peut-être échappé belle...

Malgré tout, j'ai pu goûter aux joies des activités en plein air, avec quelques rayons de soleil, bienvenus pour la balade en chiens de traîneaux chez Marcel. Un personnage à rencontrer quand on séjourne dans l'Outaouais, une vaste région de 33000 km2 située au sud-ouest du Québec, non loin d'Ottawa, la capitale du Canada, et à deux heures de route de Montréal, environ.

"Les Randonnées Chez Marcel", c'est à Saint-André-Avellin, dans l'arrière-pays de la région, "Petite-Nation". Ce qui frappe d'emblée quand on arrive chez cet homme, originaire du lac Saint-Jean, c'est son accueil chaleureux. On se sent tout de suite à l'aise et on a l'impression de le connaître de longue date. Avec sa barbe grise, son bonnet rouge et sa bonne bouille, Marcel Otis ressemble au Père Noël ! Et n'a pas son pareil pour mettre à l'aise ceux qui n'ont jamais pratiqué le traîneau à chiens. Avant d'être musher, il était professeur de musique en Cegep, (établissement scolaire équivalent au collège, NDLR). Au passage, il explique l'origine du mot "musher": elle est française et vient de l'ordre donné aux chiens, "marche", qui s'est ensuite transformé en "mush" en anglais.


Il y a 20 ans, Marcel n'y connaissait rien en traîneau à neige. C'est un ami qui l'a entraîné dans l'aventure et aujourd'hui, il est passionné. Il a une trentaine de chiens, toujours ravis de sortir se balader en forêt et sur les sentiers des vastes plaines. "Mes attelages sont composés de plusieurs races de chiens, mais les plus costauds ce sont les bâtards", raconte Marcel avec le sourire. Et de proposer au débutant de s'installer d'abord confortablement sur son traîneau, pratiquement allongé, avec lui comme meneur, et pas moins de six chiens, avec Zoé en tête de file. Pour les "candidats" plus sportifs, il propose de suite une place de musher avec un traîneau tiré par quatre chiens. L'exercice peut se révéler périlleux mais ô combien excitant. Et puis Marcel n'est jamais loin et veille sur ses clients en passant le premier sur les sentiers, histoire de débusquer les passage difficiles. Belles balades au programme, au fil de la neige et de la nature.


Conduire soi-même un traîneau à chiens, une expérience unique.

Les Randonnées chez Marcel, 1188-A, route 321, Saint-André-Avellin: 819-983-2986

De nombreuses activités de plein-air sont proposées, été comme hiver, dans cette grande région de l'Outaouais, sans oublier les visites culturelles (musées, théâtres) et gastronomiques. Renseignements: www.tourismeoutaouais.com

A suivre dans les prochains jours sur ce blog: nos amis les bêtes au Parc Oméga, la vie de château à Montebello, visite d'un économusée du chocolat et virée à Montréal.