mercredi 30 janvier 2013

Destination ChocoMotive!

Pour remettre sa pendule à l'heure... de Montebello.

Avant de quitter ce petit village de Montebello, un millier d’habitants environ, petit tour dans les rues à la recherche du cadran solaire. De type équatorial polaire, il a été construit en 1990, en acier inoxydable, pour rappeler que l’heure de l’Est du Canada est calée sur celle de Montebello, une référence de par sa situation géographique. L’occasion pour les visiteurs de remettre leurs pendules à l’heure !


Les gourmands ne seront pas en reste en s’arrêtant à la ChocoMotive, la chocolaterie de Gaëtan Tessier et Luc Gielen, artisans chocolatiers installés dans l’ancienne gare de Montebello transformée en économusée (*) du chocolat. Et en plus, leur chocolat est bio et équitable, c’est-à-dire qu’il permet à ceux qui le récoltent, des Péruviens en l’occurrence, de vivre de leur travail. L’an dernier, ce sont près de 8000 kg de fèves de cacao qui ont ainsi été importées pour régaler les palais québécois. Et si vous questionnez Gaëtan il se fera un plaisir de partager avec vous sa passion.

(*) Un économusée a pour mission de mettre en valeur les métiers et savoir-faire traditionnels selon un concept breveté. Le réseau économusée regroupe des entreprises artisanales de métiers d’art ou agroalimentaires qui ouvrent leurs portes au public. Une expérience interactive de tourisme culturel. Ce réseau a été fondé par Cyril Simard qui voulait sauvegarder la papeterie Saint-Gilles de Saint-Joseph-de-la-Rive, dans la région de Charlevoix. Aujourd’hui le réseau économusée réunit 60 entreprises, dans 13 régions du Québec, 4 provinces du Canada atlantique, en Colombie britannique et même en Europe du Nord.

L'ancienne gare permet d'arriver... directement dans la chocolaterie !

A suivre bientôt, ma virée à Montréal.

La vie de château à Montebello


En se promenant à Montebello, dans l’Outaouais, le regard du visiteur est attiré par une énorme construction en bois rond (rondins) qui serait la plus grande au monde. Elle abrite un luxueux hôtel de la chaîne Fairmont, « Le château Montebello ». Ce lieu de villégiature exceptionnel est réputé pour son charme rustique et élégant. Très cosy, il est installé dans un immense cadre naturel qui permet de multiples activités, été comme hiver : canot, pêche, randonnée, golf, motoneige, raquettes, traîneaux à chiens, etc.

Un foyer énorme dans le hall de l'hôtel (Photo du haut Géraldine Rué).
Une architecture originale en bois rond pour le château Montebello.
Vue sur le parc, avant le lever du soleil.

Dépaysement garanti lorsqu’on pénètre dans le hall d’accueil du château Montebello. Une énorme cheminée centrale, autour de laquelle sont disposés de nombreux fauteuils et canapés, invite au cocooning (désolée pour l’anglicisme !). Pour un peu, on se croirait dans un vieux manoir écossais ! C’est que le lieu est chargé d’histoire. Construit en 1930, en moins de quatre mois par 3500 ouvriers, avec du cèdre rouge de Colombie britannique, ce qui fut d’abord un club privé devint un hôtel dans les années 1970. Doté de 200 chambres, qui ont été régulièrement rénovées, l’hôtel accueille 50% de clientèle familiale et 50% de groupes, principalement des entreprises qui organisent des séminaires. L’hôtel possède aussi un vaste territoire privé de 265 km², avec 65 lacs et chalets retirés… sans électricité et nouvelles technologies. Idéal pour un retour, momentané, à la nature.

Une piscine olympique au sein du château, ainsi qu'un spa et un institut de beauté.

Le prix des chambres n’est pas à la portée de toutes les bourses (à partir de 200€ environ la nuit), mais de nombreux forfaits sont proposés pour découvrir le château sans se ruiner. Il est également possible de visiter le parc sans y loger. Côté restaurant, la carte reste abordable et la cuisine est entre les mains d’un chef alsacien, Serge Jost. Celui-ci mêle avec succès les traditions gastronomiques européennes à celles du terroir local, y ajoutant une influence asiatique et une présentation toute contemporaine. Sa cuisine célèbre la richesse des produits québécois, en particulier ceux de la région de l'Outaouais. « Je crois en une cuisine simple et diététique, présentée de manière sobre et élégante, qui permette aux arômes naturels, aux couleurs et aux textures de chacune se révéler par elle-même tout en se complimentant mutuellement», explique le chef qui a grandi dans la région Strasbourgeoise, à Dorlisheim. Dès 1991, il quitte l’Alsace pour Hong Kong puis le Québec à partir de 1996 et Montebello à partir de 2006 (voir biographie complète dans onglet).

Une leçon de motoneige par Luc (à droite sur la photo de gauche), frissons garantis !
Pause repas au chalet des Pins, devant un feu de cheminée bienvenu.

Courriel pour les activités du château dont la motoneige, le ski de fond, le traîneau à chiens et bien d'autres encore : lcm.sports@fairmont.com

dimanche 27 janvier 2013

Chez nos amis les bêtes

Le jeune orignal Brume est né en captivité au parc Oméga en 2010. Il a pour  "meilleure amie" une chèvre !
 Cet animal, le plus imposant d'Amérique du Nord à l'âge adulte, est aussi le "chouchou" de la guide Azalée.

En toute liberté !


Le parc se visite en partie en voiture
et les animaux viennent saluer les visiteurs !
A une heure seulement de Montréal, dans l'Outaouais, le parc Oméga permet à ses visiteurs de vivre une belle expérience au milieu de la vie sauvage. C'est en voiture que l'on parcourt cet immense territoire peuplé d'un nombre incroyable d'animaux. Ils sont plus de 500 à vivre dans ce lieu où les familles peuvent passer une journée à découvrir de multiples espèces: loups, bisons, cerfs, wapitis, bouquetins, etc. Un sentier de 12 km permet d'observer depuis sa voiture, ou son car scolaire, la vie des animaux sauvages. Le parc est ouvert toute l'année. Des aires de promenade, de jeux et de pique-nique sont aménagés le long des sentiers et aux abords des étangs.
Dans la famille des cervidés, ils sont nombreux à peupler le parc. Les plus grands sont les orignaux, ensuite les wapitis. Sans oublier les rennes (comme ceux du Père Noël...), les cerfs élaphe et les nouveaux-nés, les faons. Tous ces cervidés, et leurs amis bouquetins, s'approchent des voitures qui ont les vitres baissées et sont nourris par les visiteurs avec les carottes achetées à l'entrée. Grands moments d'émotions garantis !

Un grand nombre de cervidés.

Bisons, ours noirs et loups.

Des loups arctiques.


Le parc Oméga s'étend sur un immense territoire
de 2200 acres (soit 800 hectares environ).




mardi 22 janvier 2013

Marcel a du chien !




Marcel, organisateur de sorties en chiens de traîneau très fun. 

Après être venue deux fois au Québec pour voir ses belles couleurs d'automne à Baie-Saint-Paul, je me suis laissée tenter par la découverte de la saison hivernale... moi qui suis frileuse et pas très sportive. Côté température, j'ai été un peu "déçue". Dame nature ne se commande pas et la semaine que j'y ai passé était plutôt clémente. Le thermomètre frôlait les zéros degrés en journée, ce qui a eu pour principale conséquence un ciel gris. A cette époque la température peut descendre jusqu'à - 40° ! Je l'ai peut-être échappé belle...

Malgré tout, j'ai pu goûter aux joies des activités en plein air, avec quelques rayons de soleil, bienvenus pour la balade en chiens de traîneaux chez Marcel. Un personnage à rencontrer quand on séjourne dans l'Outaouais, une vaste région de 33000 km2 située au sud-ouest du Québec, non loin d'Ottawa, la capitale du Canada, et à deux heures de route de Montréal, environ.

"Les Randonnées Chez Marcel", c'est à Saint-André-Avellin, dans l'arrière-pays de la région, "Petite-Nation". Ce qui frappe d'emblée quand on arrive chez cet homme, originaire du lac Saint-Jean, c'est son accueil chaleureux. On se sent tout de suite à l'aise et on a l'impression de le connaître de longue date. Avec sa barbe grise, son bonnet rouge et sa bonne bouille, Marcel Otis ressemble au Père Noël ! Et n'a pas son pareil pour mettre à l'aise ceux qui n'ont jamais pratiqué le traîneau à chiens. Avant d'être musher, il était professeur de musique en Cegep, (établissement scolaire équivalent au collège, NDLR). Au passage, il explique l'origine du mot "musher": elle est française et vient de l'ordre donné aux chiens, "marche", qui s'est ensuite transformé en "mush" en anglais.


Il y a 20 ans, Marcel n'y connaissait rien en traîneau à neige. C'est un ami qui l'a entraîné dans l'aventure et aujourd'hui, il est passionné. Il a une trentaine de chiens, toujours ravis de sortir se balader en forêt et sur les sentiers des vastes plaines. "Mes attelages sont composés de plusieurs races de chiens, mais les plus costauds ce sont les bâtards", raconte Marcel avec le sourire. Et de proposer au débutant de s'installer d'abord confortablement sur son traîneau, pratiquement allongé, avec lui comme meneur, et pas moins de six chiens, avec Zoé en tête de file. Pour les "candidats" plus sportifs, il propose de suite une place de musher avec un traîneau tiré par quatre chiens. L'exercice peut se révéler périlleux mais ô combien excitant. Et puis Marcel n'est jamais loin et veille sur ses clients en passant le premier sur les sentiers, histoire de débusquer les passage difficiles. Belles balades au programme, au fil de la neige et de la nature.


Conduire soi-même un traîneau à chiens, une expérience unique.

Les Randonnées chez Marcel, 1188-A, route 321, Saint-André-Avellin: 819-983-2986

De nombreuses activités de plein-air sont proposées, été comme hiver, dans cette grande région de l'Outaouais, sans oublier les visites culturelles (musées, théâtres) et gastronomiques. Renseignements: www.tourismeoutaouais.com

A suivre dans les prochains jours sur ce blog: nos amis les bêtes au Parc Oméga, la vie de château à Montebello, visite d'un économusée du chocolat et virée à Montréal.