dimanche 6 novembre 2011

Le festival "Rêves d'automne" se distingue


Jimmy Perron peignant sa vache destinée à paître près de l’hôtel du Massif.
Jimmy Perron peignant sa vache destinée à paître près de l'hôtel du Massif

Lu dans l'Hebdo Charlevoisien sous la plume de Brigitte Lavoie, le 4 novembre :

Grâce à l’aspect novateur de son activité « Vachement beau », qui invitait deux artistes à peindre sur des vaches canadiennes grandeur nature en fibre de verre, le festival de peinture figurative Rêves d’automne est en lice pour les prix Coup d’éclat. La catégorie au sein de laquelle Rêves d’automne s’est mérité une place est Nouveauté ou activité originale, festivals et événements. Rappelons que l’activité «Vachement beau» a été réalisée en collaboration avec l’Association de mise en valeur des bovins de race canadienne dans Charlevoix.
Les prix Coup d’éclat sont une initiative de l’équipe de Festivals et événements Québec (FEQ) et de la Société des attractions touristiques du Québec. La remise des prix aura lieu au Congrès des festivals, événements et attractions touristiques à l’occasion d’une soirée gala, le mardi 8 novembre prochain.
                                                                                                                        Brigitte Lavoie

Il ne reste plus qu'à souhaiter bonne chance à "Rêves d'automne" !

samedi 29 octobre 2011

Benoît Lévesque, le peintre poète

Benoît Lévesque, qui a participé à "Rêves d'automne", est un peintre poète. Quant il parle de sa peinture, on boit ses paroles et on en oublierait presque de regarder ses tableaux ! S’il fallait le classer dans un courant, ce serait entre « impressionnisme et expressionisme abstrait », peut-on lire dans sa brochure de présentation. Pour Benoît, « le sujet importe peu, je crée de la lumière et j’ai envie que la personne qui regarde mon tableau soit interpelée, je laisse la place à son imaginaire ». Benoît Lévesque ne peint que la nature, jamais de personnages dans ses œuvres qu’il construit au fur et à mesure. C’est un dialogue entre l’œuvre et le peintre qui s’installe quand il est en phase de création. « C’est le tableau qui décide », explique l’artiste qui n’est « qu’une courroie pour transmettre des émotions ». Son site : http://pages.infinit.net/artbl/

En pleine activité de création, dans le Parc des grands jardins.

jeudi 27 octobre 2011

De Baie-Saint-Paul à Saverne

Par le plus grand des heureux hasards de la vie, un couple de Baie-Saint-Paul, Evelyne Tremblay et Robert Arsenault, propriétaires de l'auberge La Muse et du restaurant Chez Bouquet, se sont arrêtés à Saverne, ville où j'habite, chez des amis communs. Ce qui est amusant dans cette histoire c'est que j'ai rencontré ce couple lors de la soirée manga organisée dans leur restaurant, le 29 septembre dernier à l'occasion du festival "Rêves d'automne" (voir article sur ce blog "soirée manga"). Ce jour-là, nous avions échangé quelques mots car Evelyne et Robert avait déjà programmé leur voyage en Alsace. Sauf que ni eux ni moi ne savions qu'ils allaient passer une soirée à Saverne et encore moi chez des personnes que je connaissais également !
C'est donc avec beaucoup de plaisir qu'on s'est revu mercredi soir pour une soirée choucroute (plat "national" alsacien !) à Saverne, un mois après avoir fait connaissance à ... 6000 km de là, à Baie-Saint-Paul. Les retrouvailles ont été joyeuses et conviviales.


Deux couples Québecois, Evelyne (à droite) et Robert à gauche sur le canapé. Le gars à la chemise carreauté c'est Michel, Français
et ami des deux Québécois et sa femme Catherine (derrière moi à gauche).
Puis au premier plan, Pierre de Montréal et sa femme Diane, derrière lui à gauche. Oui oui je sais j'aurai dû utiliser le flash !



Merci à Jean-Pierre et Anne pour leur accueil et leur délicieuse choucroute


Le lendemain du parté (la fête) petit passage à mon journal à Saverne (40 km au nord-ouest de Strasbourg)
pour les nouvelles du jour...

La même photo, recadrée sur nos sympathiques frimousses.
 Juste avant de venir en Alsace, Evelyne et Robert ont décroché un prix pour leur auberge et restaurant à Baie-Saint-Paul. Ils ont été très heureux d'obtenir cette reconnaissance. Article de l'hebdomadaire de Baie-Saint-Paul ci-dessous.

18 octobre 2011 à 16h11

Prix Desjardins Entrepreneurs 2011: deux entreprises d'ici sont lauréates



Évelyne Tremblay et Robert Arsenault ont été honorés dans la catégorie Développement durable.

Évelyne Tremblay et Robert Arsenault ont été honorés dans la catégorie Développement durable.
Photo: Courtoisie Desjardins


L’auberge La Muse et Chez Bouquet éco-bistro de Baie-Saint-Paul ainsi que la Laiterie Charlevoix ont été honorées à l’occasion du gala de remise des prix Desjardins Entrepreneurs. Elles ont respectivement remporté le prix dans la catégorie Développement durable et Innovation et productivité petite entreprise.

Tournés vers l'avenir et sensibles à l'environnement, Robert Arsenault et Evelyne Tremblay (auberge La Muse et restaurant Chez Bouquet) n'ont pas hésité à doter leurs établissements d'équipements spécialisés dans le but de tirer le maximum des énergies renouvelables. Dans le même esprit, les deux copropriétaires contribuent au développement de leur économie régionale en s'approvisionnant à plus de 85 % auprès de fournisseurs locaux, tant pour leurs besoins en produits du terroir qu'auprès d'artisans de tous les horizons.

mercredi 26 octobre 2011

"Rêves d'automne" le bilan sur www.francomag.com

Un excellent confrère a publié un compte-rendu détaillé très intéressant, en texte et en images, de "Rêves d'automne" sur un site dédié à la chanson francophone. A découvrir: sur le site de www.francomag.com
Et vive le Québec, en chansons et en peinture !

La peinture au féminin avec Chantal Julien et Chantal Ouellet

Chantal Julien, de Sherbrooke, a donc fait partie de la gang d’artistes qui a partagé une semaine intense avec les Japonais à l’occasion du festival « Rêves d’automne », sous l’appellation « Couleurs du monde ». Pour Chantal, tout est prétexte à peinture, un paysage, une scène urbaine, une nature morte. Ses tableaux sont très colorés. « Ma peinture est très gestuelle, je l’applique sur la toile à grands coups de pinceaux et de brosses », explique l’artiste quant à la technique utilisée. Et pour les thèmes de ces tableaux, à tendance abstraite,  libre à chacun d’y trouver ce qu’il recherche. Pas d’explication imposée ni rationnelle. Chantal aime se promener, notamment au bord du fleuve Saint-Laurent pour trouver son inspiration dans les paysages. Et quand un coin de nature lui plaît, elle s’y installe et peint. Comme ses collègues, elle a beaucoup apprécié la semaine passée avec les Japonais. «De peindre avec des artistes d’une autre culture, c’est inspirant. Dans mes tableaux, on peut trouver ici et là des similitudes avec les caractères  japonais ». Son site : www.chantaljulien.com
Chantal Julien en pleine création dans le parc national des grands jardins, pendant "Rêves d'automne"


Benoît Lévesque, Mikako Watanabe avec Chantal Julien dans son espace de travail au Carrefour culturel
Chantal Ouellet a présenté pendant « Rêves d’automne » des tableaux où elle plaçait des corps, de femmes principalement, dans des décors naturels invitant au rêve. Entre jeux d’ombre et de lumière, Chantal glorifie la subtilité des contrastes pour donner à ses tableaux une perspective aérienne et emmener celui ou celle qui les regarde vers une autre planète. L’artiste travaille avec des modèles, hommes et femmes, qu’elle photographie puis les peints dans ses tableaux. Grâce à ses photos numériques, elle étudie ses modèles de près pour les reproduire fidèlement. Si son style se définit comme de l’art figuratif réaliste, il n’en invite pas moins au rêve et au voyage.
«  La peinture que je fais se classe dans l'art symbolique ou des univers fictifs sont créés bien que les éléments qui les composent soient de nature réaliste. Ce que j'aime peindre c'est l'humain intemporel  dans des univers oniriques. C'est ce qui explique le nu car dès que l'on met une « guenille » sur quelqu'un  on le place dans une époque », ajoute l’artiste. Retrouvez-là sur ce site 

Chantal Ouellet devant le tableau qu'elle a peint au Carrefour culturel Médéric à Baie-Saint-Paul.
Derrière elle, quelques-unes de ses toiles.

De gauche à droite: Chantal Julien, Chantal Ouellet, Benoît Lévesque,
Mikako Watanabe et Yuji Yokoyama devant les tableaux de Benoît.


samedi 22 octobre 2011

Jean-François Racine, le peintre skieur

Là c'est l'automne, Jean-François n'a pas encore chaussé ses skis ! Il peint le magnifique paysage dans le parc des grands jardins. Photo Cathy Martin
Parmi tous les peintres rencontrés pendant le festival Rêves d’automne, le plus original est sans doute Jean-François Racine. Surnommé le « peintre skieur » ou le « peintre du massif », il peint en se servant de ses skis comme chevalet ! Il allie ainsi ses deux passions : le ski et la peinture. Son matériel sur le dos, il s’élance sur les pistes et dès qu’il aperçoit un beau paysage, il s’arrête, plante ses skis à la verticale, pose sa toile et se met à peindre, même avec des températures en-dessous de zéro ! « Dans la région, c’est fabuleux, on a la montagne et le fleuve. Du haut des sommets on skie jusqu’à la plage, sans voir les pieds de la montagne », s’extasie le peintre. Et l’homme, toujours souriant, ne manque pas d’humour. « Le plus dur c’est de passer entre les arbres avec la toile sur le dos », livre-t-il en expliquant que son pire ennemi n’est pas le froid, mais le vent qui fait s’envoler le matériel.
 Jean-François Racine est un peintre figuratif, qui se veut le témoin d’une époque. Et militant aussi quand il immortalise des glaciers qui disparaissent. Très apprécié, il est souvent demandé dans les stations de ski. Ses toiles sont exposées à l’année au massif, à Petite-Rivière-Saint-François. Aux jeux olympiques d’hiver de Vancouver, en 2010, il avait peint 36 tableaux. L’été, il n’arrête pas de peindre pour autant, en s’inspirant de vieux moulins ou du magnifique fleuve Saint-Laurent. Sympathique et chaleureux, il a été un excellent guide pour la délégation de peintres du Japon et du Québec avec laquelle il a passé plus d’une semaine pendant cette 21e édition de Rêves d’automne. Il leur a fait partager son amour de la région de Charlevoix où il est installé, à Baie-Saint-Paul dans un ancien moulin à eau. Retrouvez-l e sur son site : jfracine.com

Témoignage d'une étrange bénévole

L'étrange (veut dire étranger en québécois) bénévole, vous la reconnaissez ? Photo prise par Catherine.
Venue de France exprès pour l’événement Rêves d’automne, porté par ma cousine Cathy Martin depuis près de 7 ans maintenant, j’ai vécu une extraordinaire expérience de bénévolat au sein de ce festival à nul autre pareil, à ma connaissance en tout cas ! « La région de Charlevoix est la plus belle du Québec », m’avait-on dit en France, et pas n’importe qui puisque ces paroles venaient de la bouche même de mon chef… originaire de la région de Montréal. Et il ne m’avait pas menti !
Par ce séjour, j’ai voulu découvrir de l’intérieur la vie et l’organisation d’une manifestation de grande ampleur : 10 jours de festival avec des activités et animations réparties sur une dizaine de sites.  Cette aventure unique m’a permis de rencontrer moult personnes à Baie-Saint-Paul , notamment les bénévoles et les salariés de la Cofec (comité des fêtes de Charlevoix) et bien sûr les peintres, nombreux à installer leurs chevalets en pleine nature et dans les rues pour coucher sur la toile les paysages qui font la réputation de cette région depuis des décennies.
Pour mon premier séjour à Charlevoix, j’ai été très gâtée. Je suis arrivée avec le soleil… et repartie avec lui un mois plus tard. L’automne était même un peu en retard, ne me permettant pas d’en apprécier complètement l’ampleur sur les arbres. Mais ce que j’ai vu était déjà largement magnifique. Quelques jours avant le début du festival,  j’ai donné quelques heures de mon temps pour aider aux tâches logistiques. J’ai compté les macarons, fait des trous dans des cocardes pour les accrocher au cou des bénévoles et des artistes, recopié des noms de peintres que je ne connaissais pas, etc. Ce petit coup de main a visiblement été le bienvenu pour  Cathy et Odette dont je sentais le stress monter de jour en jour. Chez moi, c’était plutôt de l’impatience que j’éprouvais de voir enfin le démarrage des festivités et mettre un nom sur tous ces gens qui allait fréquenter la ville pendant 10 jours. Ce temps de préparation m’a aussi permis de me familiariser avec l’accent québécois et d’essayer de ne pas faire trop de gaffes en utilisant certaines expressions à contre-sens !
Premier temps fort, la journée sur le Boisé du quai, un endroit magnifique, sans doute mon préféré à Baie-Saint-Paul, s’il fallait en choisir un seul. Mon rôle était d’accueillir les visiteurs… et de leur demander leur code postal. Ce qui a donné lieu à des parties de franches rigolades vu que je ne comprenais pas bien les réponses ! Mais je n’étais pas seule en poste et Odette a souvent  fait la « traductrice ». Les échanges à cette entrée du site Habitat 07, baptisée pour l’occasion, « Place des arts et de l’écologie », m’ont permis d’avoir des  discussions bien sympathiques avec des Québécois, très patients et courtois avec la Française de service ! Après une bonne matinée derrière la caisse, j’ai été libérée de ma tâche pour profiter des biens  intéressantes activités du jour. J’ai aussi fait la connaissance des autres bénévoles présents ce jour-là, comme par exemple Sylvie et Rodrigue, installés dans la région depuis deux ans. Grâce à leur bénévolat à Rêves d’automne, ils se sont constitués un réseau d’amis et se sentent bien intégrés.
Le lendemain dimanche, sur la « Rue à peindre », rue St Joseph, l’ambiance était aussi des meilleures entre les bénévoles, les organisateurs et les artistes. Il faut dire que la météo s’y prêtait. C’était une vraie journée estivale. La bière a coulé à flot et ceux qui avaient oublié leur crème solaire ont fini par ressembler à des homards ! Et si le second dimanche, rue Saint-Jean-Baptiste, n’a pas connu le même temps clément, la bonne humeur des bénévoles était tout de même au rendez-vous. Quelque soit la tâche proposée par l’organisation, c’était le fun de l’accomplir. A l’accueil, aux boissons, à la gestion des lunchs pour les bénévoles, tout était prétexte à rencontres. D’ailleurs quand je me promène à Baie-Saint-Paul, je rencontre maintenant plein de visages familiers.  En matière de convivialité, les contacts avec les artistes peintres étaient également très chaleureux. De les voir réaliser un tableau en public n’est quand même pas chose si fréquente. Disponibles pour leurs observateurs, ils prenaient le temps d’expliquer leur technique et inspiration au public.
J’ai également eu la chance, avec Marie-Josée notamment, de passer deux jours à accompagner la délégation des artistes québécois (4) et japonais (5) lors de leurs échappées touristiques et professionnelles puisqu’ils se sont installés dans le parc national des grands jardins pour peindre en direct le paysage. Les Québécois ont fait de leur mieux pour que les Japonais se sentent à l’aise malgré la barrière de la langue. Noriko Imaï, installée au Québec depuis 30 ans,  a été très sollicitée pour la traduction. Ses compatriotes ont vraiment apprécié son implication. Pour Marie-Josée et son compagnon Derek, ce bénévolat au cœur d’un événement de peinture leur a permis, à eux aussi, une parfaite intégration dans le « paysage » charlevoisien, où ils demeurent depuis quelques années. Même leur fille Frédérique a trouvé sa place de bénévole dans Rêves d’automne à travers son implication dans le Forum jeunesse, un des nombreux partenaires de la Cofec.
Cathy Martin, la directrice du festival, ne cesse de le dire : « sans les bénévoles, le festival n’existerait pas ». Ou du moins pas sous cette forme aussi dynamique et variée. Ils ne sont pas moins d’une centaine, de tout âge, à se mobiliser à tour de rôle pour la réussite de Rêves d’automne. Et même les étranges (étrangers pour les lecteurs français) sont accueillis à bras ouverts et s’imprègnent ainsi de l’âme d’une région où la peinture se présente comme un beau trait d’union entre les habitants, les artistes et les touristes. Assurément, une belle expérience humaine à vivre, largement relayée dans ce blog !

Mon adresse mail pour tous ceux qui comme moi n'arrivent jamais à mettre un commentaire sur un blog ! sgiedinger@yahoo.fr

mercredi 19 octobre 2011

A la demande générale... quelques photos en plus

La belle église au début de la rue Saint-Jean-Baptiste à Baie-Saint-Paul (BSP)

Une des nombreuses jolies boutiques de la rue St-Jean-Baptiste à BSP.

Même rue, autre boutique originale

La marina au bout de la rue St-Anne: magnifique !

Autre maginfique paysage à Port-au-Persil, sur la côte Nord

Mon phare préféré, celui au large de Tadoussac

Au loin pour ceux qui ont de bons yeux ou alors vous cliquez pour agrandir la photo: des baleines !

Et comme dirait cette belle bête peinte par Jimmy Perron: le Québec c'est vachement bien !


samedi 15 octobre 2011

Bilan de Rêves d'automne par Cathy Martin

En attendant que j'alimente encore un peu le site de mes souvenirs et belles rencontres québecoises, si ça vous branche, la directrice du festival de peinture, Rêves d'automne, à Baie-Saint-Paul, livre son bilan sur youtube: interview à écouter et à regarder

Cathy Martin, directrice de Rêves d'automne... qui ne recule devant rien pour promouvoir cette belle saison
dans sa belle région de Charlevoix, la plus belle du Québec ! Qu'on se le dise !

dimanche 9 octobre 2011

Des souvenirs plein la tête !

Me voilà de retour en France et sous le coup du décalage horaire ! Après un mois intense et si sympathique à Baie-Saint-Paul et ses environs, c'est un peu le blues...et le manque de vous'aut qui s'installe. Alors je vous livre ces dernières photos du Québec, juste avant mon départ. Cathy m'a fait découvrir la réserve des Hurons, Wendake, près de Québec. Le peuple Wendat, dénommé Hurons par les Français, étaient des chasseurs et des agriculteurs. On les définie aussi comme des guerriers féroces et fins diplomates, démocrates et commerçants hors pair. La communauté de Wendake a été fondée en 1697, d'abord sous le nom de Roreke http://www.huron-wendat.qc.ca/
Une réserve indienne est donc un village québecois presque comme les autres, contrairement à ce que pourraient croire les Français peu informés de l'histoire amérindienne et induit en erreur par le mot "réserve". Non les Amérindiens ne vivent plus sous des tipis, sauf en cas de reconstitution historique pour touristes ! Wendake est donc constitué de maisons québecoises plutôt anciennes. La culture et le tourisme sont dédiés aux traditions. Ainsi on y trouve un site historique huron où le visiteur découvrira les modes de vie d'autrefois. Dans les restaurants on peut déguster du caribou, du chevreuil et du bison et autres mets indiens. Il y a également un musée à visiter. Intéressant à découvrir, sauf quand les groupes de touristes sont trop nombreux et bruyants !

La chute de la rivière Akiawenrahk, d'une hauteur de 28 mètres

L'intérieur d'une maison longue traditionnelle (Annonchia). En premier plan,un gros capteur de rêves
Reconstitution historique en costumes autour d'un feu
Un inukshuk, qui signifie en langue inuit "celui qui ressemble à une personne", est une construction en pierre. Plusieurs d'entre-elles étaient disposées en cercle pour prendre le caribou au piège pendant la chasse à l'époque où les Inuits ne disposaient pas d'armes à feu. Aujourd'hui, ils servent de repères directionnels
L'intérieur d'une toile de tente indienne
La même vue de l'extérieur



Un canot fabriqué à partir d'écorce de bouleau comme beaucoup d'objets usuels
Parmi les rencontres originales, celle de Nathalie, croisée lors de la journée sur la rue Saint-Joseph. Elle est l'amie de la bénévole Sandrine avec qui je tenais le bar. Elle revenait d'un périple de 3 ans en Inde (http://www.volontasia.blogspot.com/). Nous avons échangé quelques mots, puis le lendemain, tout à fait par hasard, nous nous sommes croisées dans la rue. Elle m'a proposée de la rejoindre sur la plage du Boisé du quai pour une séance de Falun Gong, avec d'autres personnes. C'est une sorte de qigong chinois de haut-niveau, une méthode spéciale de "cultivation-pratique" du corps et de l'esprit, sur la base de 5 exercices faciles et lents, dont un de méditation. C'était assez incroyable de pratiquer cette "gymnastique", à l'improviste, sur cette belle plage, face au majestueux fleuve Saint-Laurent. La preuve en images.

Baie-Saint-Paul, version zen !

Des exercices faciles qui mènent tout droit à la détente...

jeudi 6 octobre 2011

Ce n'est qu'un au revoir...

Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin. Dernières photos que je mets sur le blog depuis le Québec, avant de prendre l'avion ce soir. Je continuerai à l'alimenter quelques temps depuis la France. J'ai non seulement découvert un pays (une petite partie) mais j'ai surtout rencontré beaucoup de personnes, sympathiques, chaleureuses et accueillantes. Parmi elles, j'espère garder de nombreux amis et revenir les voir souvent ! Tout cela a été rendu possible grâce à Cathy, directrice du festival Rêves d'automne. J'ai intégré avec plaisir l'équipe de bénévoles et j'ai partagé avec eux et les salariés cette belle aventure d'une manifestation autour de la peinture. A tous, merci et à bientôt.



Mon dernier parté avec une gang d'amis !

Et là je suis sur la photo...

mercredi 5 octobre 2011

Rêves d'automne: le bilan dans la presse

A lire dans l'Hebdo Charlevoisien: http://www.charlevoixendirect.com/index.asp?s=detail_actualite&ID=133717 et encore http://www.charlevoixendirect.com/index.asp?s=detail_actualite&ID=133716 et un dernier http://www.charlevoixendirect.com/index.asp?s=detail_actualite&ID=133712. Pour les paresseux qui n'iraient pas sur ces liens, en deux mots: 15000 visiteurs en 10 jours, soit 1500 de plus que l'an dernier. Franc succès donc pour cette 21e édition qui accueillait une délégation de peintres japonais. Bon vent d'automne à la manifestation et rendez-vous pour la 22e...

mardi 4 octobre 2011

L'aventure est presque finie...

L'équipe de Rêves d'automne est en plein bilan pendant que le temps devient vraiment automnal. Et même si les chanteurs locaux reprennent souvent la chanson de Plume Latraverse "le retour à la terre" où le refrain est: "oui nous avons le soleil", ça fait un couple (quelques) de jours qu'on l'a pas vu ! Ci-dessous encore quelques images... et expressions québecoises trop qute (fun). A savoir aussi que le cirque du soleil, présent dans le monde entier, est né à Baie-Saint-Paul dans les années 1980, http://fr.wikipedia.org/wiki/Cirque_du_Soleil
Petit tour à Teueikan, un village amérindien reconstitué, à la sortie de Baie-Saint-Paul, reflet de la vie de la grande famille algonquienne, de 1608 à 1760. Les Algonquins font partie des onze premières nations indiennes présentes au Québec avant l'arrivée des Européens:http://www.teueikan.com/

Nous avons été accueillis par trois générations de femmes: de gauche à droite, Petite Fleur puis sa mère Marie et sa nièce surnommée Beluga pour son grand appétit ! Chantal, alias Petite Fleur, a relaté avec passion et un grand sens de l'histoire le mode de vie de ses ancêtres.

Noriko,artiste japonaise installée au Québec depuis 30 ans, a traduit toutes les explications pour ses compatriotes. Chapeau bas!

Adorable petite Beluga déjà très habile pour faire des trous dans les peaux de bête à l'aide de coquillages

Photo de groupe au milieu du campement

Un sympathique couple de bénévoles, au bar, pour la soirée interculturelle espagnole: Marie-Josée et Derek Côté
Quelques expressions québecoises pour le fun

As-tu barré le char ? As-tu fermé la voiture ?
Allons magasiner les filles, on pourra jaser un peu sans nos tchums ! Allons faire du shopping les filles, on pourra bavarder sans nos hommes !
C'est cute : c'est mignon
C'est plate: c'est pas cool
On se fait un parté pour ta fête, mais gare à pas prendre une brosse sinon demain on sera magané !
On fait une fête pour ton anniversaire, mais gare à pas prendre une cuite sinon demain on aura la gueule de bois !
Et si vous voulez apprendre à sacrer (jurer), va falloir vous déplacer vous même, tabernouche !

dimanche 2 octobre 2011

Salut les artistes !

Et après la dernière journée, le dernier parté (dernière fête), entre Japonais et Québecois, dans le chalet où ils ont passé la semaine. Soirée pleine d'émotions et de témoignages de sympathie ! Ce blog ne s'arrêtera pas pour autant, d'abord parce que j'ai encore plein de photos à y mettre, puis parce qu'il me permettra de rester en contact avec vous'aut avec qui j'ai passé de si bons moments...
Benoît a eu sa fête (son anniversaire) le dernier jour du séjour: une bougie plantée dans du fromage local a fait l'affaire !

Un plat typiquement québecois: une tourtière, un pâté de viande et une salade de chou blanc

Le dessert: le pudding chômeur... il n'a pas eu grand succès, tellement le plat principal était copieux. C'est un gâteau renversé avec sirop d'érable et cassonnade.


Patrick Gosselin et ses nobles camarades (Hubert Marcil et Jonathan Dupont) ont animé la soirée avec des chansons québecoises et des compositions de Patrick. Les Japonais ont adoré et se sont lâchés !

Quand Benoît fait tourner Noriko !


Mikako entre aussi dans la danse


Yoko Kondo s'y met, entraînée par Chantal Julien
Puis Kyoko Suekan, emmenée dans la danse par Cathy

                               Et pendant ce temps, Yuji Yokoyama cherchait la meilleure position pour photographier ses compatriotes !

 
Jean-François Racine, Mikako et Benoît

Entre Chantal et Cathy, c'est l'fun !

                                           et entre Chantal et Kyoko aussi !

Yuki et Chantal ont discrètement pris la place des musiciens québecois !

Et pour finir, avant que la délégation japonaise ne monte dans l'avion, dernière photo de groupe. De part et d'autre, chaque participant a trouvé ses échanges interculturels et artistiques enrichissants. Ils ont en tous cas très envie de se revoir.