mercredi 26 octobre 2011

La peinture au féminin avec Chantal Julien et Chantal Ouellet

Chantal Julien, de Sherbrooke, a donc fait partie de la gang d’artistes qui a partagé une semaine intense avec les Japonais à l’occasion du festival « Rêves d’automne », sous l’appellation « Couleurs du monde ». Pour Chantal, tout est prétexte à peinture, un paysage, une scène urbaine, une nature morte. Ses tableaux sont très colorés. « Ma peinture est très gestuelle, je l’applique sur la toile à grands coups de pinceaux et de brosses », explique l’artiste quant à la technique utilisée. Et pour les thèmes de ces tableaux, à tendance abstraite,  libre à chacun d’y trouver ce qu’il recherche. Pas d’explication imposée ni rationnelle. Chantal aime se promener, notamment au bord du fleuve Saint-Laurent pour trouver son inspiration dans les paysages. Et quand un coin de nature lui plaît, elle s’y installe et peint. Comme ses collègues, elle a beaucoup apprécié la semaine passée avec les Japonais. «De peindre avec des artistes d’une autre culture, c’est inspirant. Dans mes tableaux, on peut trouver ici et là des similitudes avec les caractères  japonais ». Son site : www.chantaljulien.com
Chantal Julien en pleine création dans le parc national des grands jardins, pendant "Rêves d'automne"


Benoît Lévesque, Mikako Watanabe avec Chantal Julien dans son espace de travail au Carrefour culturel
Chantal Ouellet a présenté pendant « Rêves d’automne » des tableaux où elle plaçait des corps, de femmes principalement, dans des décors naturels invitant au rêve. Entre jeux d’ombre et de lumière, Chantal glorifie la subtilité des contrastes pour donner à ses tableaux une perspective aérienne et emmener celui ou celle qui les regarde vers une autre planète. L’artiste travaille avec des modèles, hommes et femmes, qu’elle photographie puis les peints dans ses tableaux. Grâce à ses photos numériques, elle étudie ses modèles de près pour les reproduire fidèlement. Si son style se définit comme de l’art figuratif réaliste, il n’en invite pas moins au rêve et au voyage.
«  La peinture que je fais se classe dans l'art symbolique ou des univers fictifs sont créés bien que les éléments qui les composent soient de nature réaliste. Ce que j'aime peindre c'est l'humain intemporel  dans des univers oniriques. C'est ce qui explique le nu car dès que l'on met une « guenille » sur quelqu'un  on le place dans une époque », ajoute l’artiste. Retrouvez-là sur ce site 

Chantal Ouellet devant le tableau qu'elle a peint au Carrefour culturel Médéric à Baie-Saint-Paul.
Derrière elle, quelques-unes de ses toiles.

De gauche à droite: Chantal Julien, Chantal Ouellet, Benoît Lévesque,
Mikako Watanabe et Yuji Yokoyama devant les tableaux de Benoît.


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